mercredi 24 décembre 2008

Mozart 2008

Quoi de neuf ? Mozart. Sur son blog Le Western culturel, le journaliste Benoit Delmas revient sur l’affaire DSK. Quel rapport, me direz-vous, entre le patron français du FMI et le compositeur autrichien ? J’y viens : "Dans l’affaire Strauss-Kahn, écrit Benoît Delmas, le seul problème fut que les Américains ne voient pas comme nous les falbalas sexuels. Autant écrire, en évitant de tortiller de la phrase pour cause de vendetta judiciaire qu’un homme qui veut être président du Fonds Monétaire international doit en accepter les règles. DSK vit joyeusement comme un Don Juan. Cela ne regarde que lui. Le problème : qu’il ait offert une opportunité aux ennemis de la France de se payer un de ses représentants. Dommage que DSK n’ait pas écouté Mozart et Da Ponte. Le puritanisme, le goût de la mort, la flambe, dans Don Juan, tout est là."

Quoi de neuf ? Mozart. "A tel point que la valetaille des demi-habiles a fondu sur lui avec un prodigieux appétit". Edito signé Sylvain Fort sur forumopera.com. "Voilà que l’on aura tout eu, tout entendu. Et tout vu. Voulez-vous du Mozart nerveux, musclé, rapide, tendu, écorché, dénervé, ou même gourmé, dansant, sautillant, virevoltant ? Vous n’avez que l’embarras du choix. Gardiner, Harnoncourt, Minko, Harding, et même Muti, Abbado, Staier, Concerto Köln, Jacobs, Spinosi. Et je ne parle pas des voix", ajoute Sylvain Fort - pudeur oblige. C’est là le vrai Mozart, nous dit-on. Or, franchement, poursuit l’éditorialiste, nous ne savons pas où est cette vérité de Mozart. Mais si nous écoutons Schnabel, Edwin Fischer, Furtwängler, Barenboim première manière, Szell, Casadesus, Beecham, Bruno Walter… il nous semble apercevoir une autre lumière. Quelque chose comme davantage de grâce. Et nous sentons avec tristesse, conclut Sylvain Fort, qu’à force de mauvais traitements, de cuistreries et de novations effarantes, Mozart a pris congé de nous. Il a disparu. Il s’est absenté. Cela fait un moment qu’on ne l’a plus revu…"

Quoi de neuf ? Mozart…
(France Musique, 11 novembre 2008)

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